HERSK
Né à Argenteuil en 1979, HeRsK grandit en Lozère où il vit jusqu’à sa majorité.
Il découvre le graffiti à l’âge de dix ans lors d’un voyage à Paris. Voyage marquant. Les premiers graphs venus des Etats-Unis fleurissaient dans les zones urbaines. HeRsK est littéralement subjugué par cette nouvelle forme d’expression. L’envie de dessiner, de graffer, de signer, ne le quittera plus. Il emprunte ses premières bombes à son père, des bombes de carrosserie. Montpelliérain d’adoption depuis 1999, c’est dans son garage qu’il travaille sur ses pièces uniques. Il expérimente son graffiti sur différents supports : bois, métal, toile, papier, murs, sac à dos, skate-board, snow-boards. Il est aussi un graffiteur de terrain, et réalise des « murs » ou « décors » de commande. Admiratifs des street-artistes de la scène montpelliéraine, Mist, Zest, ou du suisse Smash 137, il se distingue par un graff tout en rondeurs et en entrelacements, reconnaissable au premier coup d’oeil.
En 2007 il rencontre Giovanni Ingrato qui le fera passer de la feuille à la toile. De cette rencontre naîtra une belle amitié, humaine et artistique, qui le conduira, à participer à de nombreux salons d’art contemporain.
Un jour, il peint des colonnes en bois, ça lui fait penser à l’esquimau mythique. La forme est simple, identifiable par tous. HeRsK nomme son projet de glace artisanale graphitée : Something to suck. Sa première glace (croquée – fondue – fondante) est exposée à Elan d’art à Montpellier. Il y rencontre Jérémy de la Bear Galerie qui lui propose de l’exposer. L’engouement est immédiat. On peut y voir ce qu’on veut, une liquéfaction de la couleur, de l’objet, de l’art. Du point de vue d’un enfant, c’est un esquimau tout simplement. Il fabrique lui-même ses structures en bois avant de poser les couleurs. Les bâtonnets des glaces sont fabriqués dans la petite menuiserie de Badaroux en Lozère. Retour à l’envoyeur.
Sur les terres de son enfance, il donne des stages de graph pour les jeunes. Depuis quelques mois, avec le soutien d’un laboratoire pharmaceutique, il travaille aussi le graff avec des patients atteints d’hémophilie, à Montpellier, Paris et Marseille.